Le Tanto japonais est une sorte de couteau à lame courte qui est d’origine japonaise. Il fusionne une beauté artistique ainsi qu’une fonctionnalité brute. En effet, c’est une arme blanche qui est considérée comme une extension du bras d’un guerrier, et occupe une place emblématique dans la culture japonaise. Cet article vous fera découvrir l’utilisation du tanto durant l’époque des grandes guerres japonaises ainsi que ses diverses caractéristiques.
Utilisation du Tanto dans les grandes lignes
Le Tanto, également écrit tantō était généralement porté par les samouraïs et les bushis. La possession de cette arme par les gens ordinaires était rare.
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Sachez que la pratique du tanto japonais s’est grandement répandue et développée durant les époques des guerres intenses, comme l’époque féodale. On trouvait trois armes sur les bushis, dont les Katanas, le Wakizashi et le tanto.
Le port du tanto par les combattants japonais se faisait à plat sur le ventre, au-dessus du nombril et tranchant vers le haut et poignée à droite. Les samouraïs le ceinturaient sur leur obi ou encore le rangeaient dans leur kimono pour plus de discrétion. Cela leur permettait de se défendre contre les pièges ou les attaques surprises, car à cette époque, on était obligé de déposer le katana sur le seuil de l’hôte.
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Les femmes aussi portaient le tanto, notamment les épouses ou les filles des hommes haut placés. Il était utilisé pour se défendre contre les agressions de leurs enfants, de leur foyer. Dans les pires des cas, on se servait du tanto pour réaliser le Jiggai, c’est-à-dire le suicide par coupure de veine, pour éviter de se faire capturer et de se faire torturer par l’ennemi.
C’est également à cette époque qu’on utilisait le Tanto pour le Seppuku, un rituel de suicide. Cela permettait de laver un déshonneur, qui constituait un code moral au Japon. Pour les hommes, ce rituel consistait à se couper le ventre de gauche à droite et de bas en haut jusqu’à atteindre le sternum. Un ami pouvait assister au rituel pour trancher la tête condamné avec un katana après avoir lavé son honneur et de s’éviter un moment de faiblesse. Quant aux femmes, elles mettent fin à leur existence en s’ouvrant elles-mêmes la gorge avec leur Kaiken, qui est un petit couteau.
Les caractéristiques d’un tanto
Le tanto est le plus petit couteau japonais, dont le tranchant est légèrement courbé. Doté d’un seul tranchant, la taille de sa lame est généralement inférieure à 30 cm. Au Japon, on n’utilise pas le cm pour mesurer la taille de la lame, mais le shaku, qui est l’unité de mesure des longueurs japonaise.
Le tanto japonais se différencie du katana de sa taille plus courte et de la courbe de son tranchant. L’idéogramme d’un tanto se départage en deux parties : le TAN, dont la signification est courte, et le TO, signifiant katana, lame, sabre, etc.
Sachez qu’il existe différents types de tanto, dont :
- L’Hamidashi : ceux qui sont dotés d’une garde ;
- L’Aikushi : ceux qui sont dépourvus de garde ;
- Le Metezashi : il prend la forme d’un poignard pour un combat corps à corps ;
- Le Yoroi-doshi : un tanto épais pouvant percer une armure ;
- Le Kaiken ou le Kwaïto : une arme similaire à un Aikuchi, mais dédiée aux femmes ;
Le Kwaïken : utilisé pour accomplir le seppuku.